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La 3e D.I.U.S. débouche sur le plateau du Tardenois : Jaulgonne - Le Charmel

 


 

 

La 3e D.I.U.S. débouche sur le plateau du Tardenois : Jaulgonne - Le Charmel

marche organisée par Gilles Lagin

Randonnée du 1er Juin 2002

- Circuit d'environ 10 km (5 le matin, 5 l'après-midi). Prévoir de bonnes chaussures.

- Départ à 9 heures précises, église de Jaulgonne, rendez-vous à partir de 8 heures 30.

- L'arrêt casse-croûte est prévu aux environs de 12 heures à la mairie du Charmel. Apporter son repas, une voiture pourra en assurer le transport depuis Jaulgonne.

LES EXPOSES

0) Départ, église de Jaulgonne

1) Exposé de la situation du haut de la colline de Jaulgonne, passage de la Marne par les troupes de la 3ème division US, forces allemandes en présence (20 au 22 Juillet 1918) et troupes françaises sur la gauche et la droite des Américains

2) Points stratégiques, les hauteurs au nord de la rivière et la côte 210

3) L'avancée vers le Charmel et les points de résistance allemands ( La ferme des Franquets, le ravin d'Argentol et la Forêt de Ris) du 22 au 24 Juillet 1918

4) Le contournement par le nord et la prise du Charmel le 25 Juillet 1918 , le repli Allemand sur l'Ourcq

D - Déjeuner, mairie du Charmel

5) Le Château et la ferme centre de résistance allemand, 26 Juillet 1918

6) La prise du Château et l'avancée à la Villardelle, le 27 juillet 1918

7) Le 18ème BCP de la 4ème D.I. dans la Forêt de Ris


 

0) Départ, église de Jaulgonne

Prêts pour le départ ....

1) Exposé de la situation du haut de la colline de Jaulgonne, passage de la Marne par les troupes de la 3ème division US, forces allemandes en présence (20 au 22 Juillet 1918) et troupes françaises sur la gauche et la droite des Américains

 

COMPOSITION DE LA 3EME DIVISION AMERICAINE

5ème Brigade

6ème Brigade

4ème Régiment d'Infanterie

30ème Régiment d'Infanterie

7ème Régiment d'Infanterie

38ème Régiment d'Infanterie

8ème Bataillon de mitrailleuses

9ème Bataillon de mitrailleuses

 

Le village de Jaulgonne ...

 

- L'importance de la Forêt de Ris pour les Allemands

 

 

 

 

 

 

En prévision de l'attaque du 15 juillet 1918 doivent mettre en place les moyens nécessaires. Par son couvert la Forêt de Ris se prête tout à fait à la préparation discrète de l'offensive projetée. Elle devient très rapidement un vaste entrepôt de matériel de toutes sortes, vivres munitions d'infanterie et d'artillerie, bateaux pontons, planches, madriers de pontage, fourrage et nourriture pour les chevaux et animaux porteurs. Des quantités d'abris sont créé, des pistes de circulation aménagées, environ 800 canons vont y être mis en position de tir. Elle devient la base de départ, puis de résistance, de 4 divisions allemandes. Tout cela est acheminé de nuit afin d'éviter l'observation, puis camouflé. Toutes les précautions sont prises pour limiter les bruits de transport.

 

Après l'échec de l'offensive du 15 juillet, les Allemands se replient sur la rive nord de la Marne, le 18 juillet c'est la formidable offensive surprise de notre 10ème Armée sur le flanc gauche de la poche. Attaquée à l'ouest, contre-attaquée au sud et à l'est l'Armée Allemande est contrainte au repli et se voit obligée d'abandonner progressivement la poche de Château-Thierry. Malgré les assauts des Alliés, ce repli va se faire méthodiquement par lignes successives et au jour décidé. Le matériel apporté pour l'offensive est énorme, il est nécessaire de le replier au maximum. La forêt de Ris qui est un véritable entrepôt sera défendue avec acharnement; plusieurs jours de combats vont s'y dérouler. Nos 4ème, 18ème et 73ème divisions ainsi que des éléments de la 3ème D.I.U.S. vont y participer face à la 6ème Division de Réserve Bavaroise, la 37ème Division et la 1ère Division de la Garde. C'est seulement le 27 juillet que la forêt sera reconquise dans sa totalité. C'est principalement dans la partie occidentale de la forêt que les affrontements d'infanterie ont lieu.

 

La vallée de la Marne de Jaulgonne à Crézancy

 

2) Points stratégiques, les hauteurs au nord de la rivière et la côte 210

 

A l'horizon le début du Bois de Condé, d'où sont venues la 73ème puis la 4ème D.I..

 

- La 4ème D.I. relève la 73ème , la nuit du 24 au 25 juillet, dans la Forêt de Ris

 

 

Ligne atteinte le 24, à droite de la 3ème D.I.U.S., la 73ème D.I. qui sera relevée le 25 par la 4e D.I, 18e B.C.P. (1 km à l'est de l'Argentol)et 120ème R.I. (1 km à l'est du 18ème B.C.P.)

 

 

Le 24 juillet, la 73ème division attaque en forêt de Ris avec le 5/346ème et le 6/346ème . Après de violents engagements elle repousse la 1ère division de la Garde. Les Allemands abandonnent six canons de 150, deux de 105. Une soixantalne de mitrailleuses lourdes et légères et des obus par dizaines de milliers. Le carrefour du Gros-Chêne et la ferme de la Boulangère sont atteints. Le 5/346ème s'approche d'Argentol. mais ne peut y parvenir. Dans la nuit du 24 au 25 la 73ème division fatiguée par dix jours de combat, est relevée par la 4ème division qui vient d'avoir quelques jours de repos. Le franchissement de la rivière pour ces deux divisions s'effectue par les passerelles de Courtemont, Jaulgonne et Sauvigny.

A la droite de la 3ème D.I., dans la forêt de Ris, la 4 ème division qui a relevé la 73 ème D.I. dans le courant de la nuit a mis en ligne, en liaison avec le 30ème R.I.U.S., le 18ème Bataillon de Chasseurs à pied. qui doit attaquer en direction du rû de la Belle-Aulne.

Au centre. le 120ème RI qui va s'avaner depuis la clairière de la Boulangére vers le Château de la Villardelle, et a gauche le 9ème B.C.P. qui doit opérer dans le vallon de Tréloup, face au nord, avec pour axe l'Erolle.

A 9 h 30, le 18ème B.P.C. s'élance et se heurte aux mitrailleurs de la 1ère division de la Garde, qui sous la poussée des chasseurs, se replient successivement et se réinstallent quelque peu en arrière.

A midi. la progression a été d'environ 800 m. Dans l'après-midi. avec l'appui d'un canon de 37 et de mortiers Stokes, le bataillon progresse de 200 à 300 m. puis il est bloqué par de nombreux nids de mitrailleuses. Les combats étant trop rapprochés et les lignes imprécises, les artilleries n'interviennent pas.

A 9 h 30, le 120ème RI s'élance aussi, enlève la première ligne allemande, capture 28 hommes et récupère sept mitrailleuses. Après une avancée de 400 à 500 m. il est arrêté par de violents tirs d'armes automatiques qu'il ne peut detruire. Au cours de cette journée. il perd 16 tués et 41 blessés, ainsi que 2 disparus.

Dans la journée du 26 juillet, à la 4ème Division, le 18ème B.C.P., le 120ème RI et le 9ème B.C.P. reprennent le matin les mêmes attaques que la veille. A 4 heures du matin, par surprise, sans préparation d'artillerie préalable, l'assaut est donné.

Au 18ème B.C.P., la gauche avance puis est bloquée sur te grand layon Gros-Chêne-Château du Charmel. A 7 heures, par un mouvement enveloppant, il réduit un fort nid de mitrailleuses et en capture quatre lourdes.

Dans l'après-midi. l'attaque est relancée et successivement, il enlève des points de résistance ennemis. Le soir. le 18ème BCP a atteint le rû de la Belle-Aulne dans son cours est-ouest.

Le 120ème R.I. avance de 200 m ; il est arrêté par les mitrailleuses ennemies et reste cloué dans sa progression.

Le 9ème B.C.P. sous le feu des mitrailleuses situées à 500 m au nord de la ferme d'Avize reste sur ses positions.

Le 27 juillet, les attaques reprennent mais, surprise. les Allemands se sont retirés de plusieurs kilomètres dans la nuit du 26 au 27 sur un très large front allant de Chaumuzy à Villeneuve-sur-Fère. Toute la rive nord de la Marne est abandonnée par l'ennemi.

 


SUITE DE LA MARCHE DU 1/6/2002


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