"Les 14 obus tirés du Tardenois, sur Paris, par le "Pariser Kanone"", le 15 et 16 Juillet 1918"
X – La pièce du bois du Châtelet
Quelle fut la mission de la pièce de 380 mm (si ce n'était pas un Pariser Kanone) installée au bois du Châtelet ? tirer sur Montmirail, Villers-Cotterêts, détruire l'aqueduc de la Dhuys ? Tromper les observateurs alliés en faisant tirer simultanément la pièce de 380 mm avec le Pariser Kanone, afin de rendre difficile la localisation de ce dernier ?
Informations extraites des recherches de Jean Hallade, présentées dans son livre "De l'Aisne on bombardait Paris".
Depuis leur dernière offensive-éclair, nos adversaires sont sur la Marne, à Château-Thierry. Pourquoi ne pas faire descendre un canon géant davantage vers le sud surtout que dans le domaine de l'installation des plates-formes de gros progrès ont été réalisés, permettant uns installation relativement rapide ?
Si l'établissement de la plate-forme en béton des pentes du Mont de Joie demandait plus de sept semaines, celle entièrement métallique que les Allemands viennent de construire pour un tir tout azimut va leur donner l'occasion de monter rapidement un emplacement de tir pour leur canon géant très rapproché de Paris jusqu'à 80 kilomètres seulement de la capitale. Cet endroit va se trouver dans le bois du Châtelet à 2 kilomètres au sud-ouest du village de Brécy, non loin de la grande route Oulchy-le-Château -Château-Thierry, à 10 kilomètres au nord de cette dernière ville.
La plate-forme n'est donc plus maintenant constituée seulement par un socle bétonné enfoncé dans le sol mais par tout un carlingage en métal construit de telle façon qu'il peut être, en quelques jours, transporté, assemblé et mis en état de recevoir le canon roulant sur ses boggies.
Et, lentement, par la voie ferrée, un gros canon descend vers le sud pour venir s'installer sur sa plate-forme métallique et ouvrir le feu à une distance de 80 kilomètres de Notre-Dame, ce qui va permettre de tirer plus de 100 coups au lieu des 65 prévus. Du moins les Allemands le croient... les événements vont donner une toute autre tournure à cette troisième période de tir qui va se résumer en deux jours, les 15 et 16 juillet avec en tout 14 obus expédiés sur Paris.
Quand le canon arrive dans les environs de Fère-en-Tardenois, l'artillerie française bat déjà la région et c'est sous la menace des obus français que s'installe la pièce qui ne sera pas repérée pendant cette courte période d'activité. Ecoutons le récit d'un officier de cette batterie arrivant en ce jour du 15 juillet : " Fère-en-Tardenois est soumis au feu de l'ennemi (par l'artillerie lourde française). Vingt minutes plus tard, à midi, j'atteins la ferme où est installé le détachement spécial des marins et nous partons aussitôt vers la forêt. C'est là que se trouve notre excellente " asperge géante " bien camouflée contre la vue des avions (s'agit-il du bois de Bruyères ou du Châtelet ?). Tout était prêt pour le tir. Une rapide inspection de la position remarquablement aménagée grâce à nos expériences antérieures et nous commençons à tirer ".
En ce 15 juillet, 10 obus vont exploser sur Paris. Le premier à 13 h 54 fait trois tués et quatre blessés au 10 de la rue Dupleix et le dernier tombe à 20 h 45 devant la gare Saint-Lazare.
Cependant le tir a été rendu pénible par la présence constante des bombardiers français " Bréguet 14 " dans le ciel avec une aviation allemande pratiquement absente.
Si les Français avaient su qu'un canon géant tirant sur Paris était descendu aussi loin vers le sud il est probable qu'avec les moyens aériens dont disposaient nos armées, le gros canon aurait terminé là sa carrière, mais pas un instant il ne fut soupçonné en cet endroit.
Le lendemain 16 juillet le tir reprend à 10 h 30 pour se terminer à 17 h 20. En sept heures, 4 obus seulement ont été tirés : ce qui montre bien la difficulté de se mettre en batterie sans se faire repérer par les avions. La troisième série de tirs est terminée, la position étant par trop intenable, les Allemands envisagent de replier la pièce. C'est là que les troupes françaises vont manquer de peu de capturer cette " Bertha ".
Dès le 16 au soir il est décidé de replier le canon vers les premières positions de tir, certainement Crépy-en-Laonnois. Il est probable que les travaux de démontage ne commencent que le 17 et se poursuivent dans la journée. Quand le canon fait-il mouvement vers le nord ? Peut-être le 17 dans l'après-midi ou le 18 au matin ? …
…. Le 22 juillet le bois du Châtelet est occupé et les troupes françaises et américaines trouvent une plate-forme métallique intacte de 11 mètres de diamètre. Pas un seul instant on ne supposera que quelques jours auparavant, un de ces mystérieux canons, tirant sur Paris, se trouvait en cet endroit. On dira et on écrira que les Allemands voulaient amener une grosse pièce de 380, comme celle de Coucy-le-Château, pour tirer sur Meaux, et c'est peut-être la vérité !
Des informations arrivées récemment de la région de Stuttgart, suite à des recherches faites probablement par des Anglais, donnent à penser que cette plate-forme métallique trouvée dans le " Bois du Châtelet ", était bien destinée à recevoir une pièce de 380 sur voie ferrée pour battre la région de Meaux.
Cependant, les Allemands l'affirment aussi, il est certain qu'un " Pariser Kanone " a bien descendu vers le sud. Il aurait été discrètement installé au nord-est du " Bois du Châtelet ", dans le "Bois de Bruyères" près de la ferme de Val-Chrétien, légèrement au nord du village de Bruyères-sur-Fère, avec un raccordement sur les voies de chemin de fer de Paris à Reims pour amener le canon à longue portée.
Une petite dépression de terrain - car la nature a repris le dessus - peut laisser supposer que cette version des faits n'est pas à rejeter. Qu'en est-il exactement ? Ce mystère n'est pas plus éclairci que les autres...
Précision sur le Canon de 380 mm, SKL/45 MAX
Les informations suivantes proviennent du site :
http://html2.free.fr/canons/index.htm. Merci à son auteur.
Informations Techniques
Nom officiel:38cm SKL/45-C/1913
Surnom: Lange MAX (max le long), Brummer.
Calibre: 380mm.longueur du tube: 17.1m.
Portée: 47.5Km.
Poids total: 750t.
Poids obus: 750-400 kg.Vitesse d'éjection: 1040 M/s.
Durant la première guerre mondiale le déploiement du "lange max" en 1914 et ses performances balistiques créa la stupeur chez ses adversaires. Ces bouches à feu acquirent rapidement une sinistre réputation en bombardant les villes françaises de l'arrière front à plus de 30 kilomètres de distance. Ce fut ainsi le premier canon d'artillerie de campagne à très longue portée mais c'est en mer que débute l'histoire de ce canon.
En 1906, l'amirauté britannique mis en chantier un nouveau type de cuirassé le Dreadnought, doté d'une artillerie principale de dix canons de 305 mm. Cette nouvelle arme révolutionna la tactique et la stratégie navale en rendant obsolète les flottes patiemment bâties jusque là. S'en suivit une course aux armements navals entre les grandes puissances maritimes. Au cours des années 1906 à 1913, l'Angleterre au prix d'efforts importants réussit à maintenir son avance en augmentant la puissance de l'artillerie principale qui passa du calibre de 305 à 343 mm puis à 381 mm en 1912.
Pour rester dans la course, il devint nécessaire pour l'Allemagne d'augmenter la puissance de son artillerie navale. C'est ainsi qu'un ordre impérial prescrivit le 6 janvier la construction des pièces de 38 cm SKL/45 et de 35 cm SKL/45 destinées à armer les futurs cuirassés et croiseurs allemands.
Le canon de 38 cm SKL/45 fut étudié pour tirer un projectile de 750 kg à la vitesse initiale de 800 m/s permettant une portée maximale de 20 250 m à partir des affûts doubles de tourelles Drh LC/1913 dont l'élévation maximale était limitée à 16°.
La société Krupp construisit le premier 38 cm SKL/45 C/1913 qui fut essayé au champ de tir du constructeur à Meppen au début de 1914. En août 1914, l'usinage des pièces n°1 et 2 était achevé et la construction de dix huit autres pièces destinées à l'armement et aux deux pièces de rechange des deux premiers cuirassés étaient en bonne voie de réalisation.
Entre temps la première guerre mondiale débutait et en septembre 1914, l'avance rapide des armées allemandes en Belgique et en France rendait probable le siège de l'immense camp retranché de Paris. Pour se faire l'armée allemande avait besoin de pièces de forte puissance et à longue portée, rôle que pouvaient très bien endosser les pièces de 38 cm de Marine en cours d'essai au champ de tir de Meppen, d'autant plus que la construction des cuirassés allemands prenait du retard. Cependant dès la mi-septembre, la victoire française sur la Marne fit repousser ce projet.
Des préparatifs d'installation d'un canon de 38 cm furent alors envisagés à Mecheln afin d'aider à la prise du camp retranché de l'armée belge à Anvers. En octobre 1914, à la date de la capitulation de la forteresse belge, les travaux préalables à la mise en œuvre du 38 cm n'étaient pas encore achevés.
En septembre et octobre 1914 à défaut de Paris les Allemands se heurtèrent à la place forte de Verdun où les tentatives d'écrasement par la V. Armée du Kronprinz avaient échoué.
Pour réduire au plus vite cette position, l'envoi des deux affûts d'expérience et des deux pièces de 38 cm fut décidé. Cependant les deux affûts d'expérience (anschiessgerüst) n'avaient pas été conçus pour une utilisation sur le champ de bataille, leur mise en oeuvre était compliqué et exigeait la réalisation d'une plate-forme bétonnée longue à construire. De plus, ces affûts avaient un pointage vertical limité à 24° et un pointage horizontal à 30° réduisant la portée et le champ d'utilisation des armes.
Les travaux d'installation commencèrent face à Verdun dès la fin de 1914 à la ferme Sorel et au bois de Muzeray.
Afin d'augmenter l'angle vertical et la portée des canons, les plates-formes bétonnées furent inclinées de 5° portant l'élévation maximale des affûts Anschiessgerüst à 29° et permettant une portée maximale de 27 000 m en employant l'obus de 750 kg.
Les premiers tirs de canons de 38 cm SKL/45 eurent lieu le 15 février 1915 sur le fort de Douaumont et la région de Vaux puis le 25 février 1915 sur la côte de 1'Oie. Pourtant ces tirs de la pièce du bois de Muzera (position A2) passèrent presque inaperçus car ils étaient couplés à des tirs de pièces de 42 cm tirant de beaucoup plus prés sur les objectifs du front Nord de Verdun, monopolisant ainsi la vigilance des observateurs terrestres de l'artillerie française.
Entre temps les ingénieurs de la société Krupp et les artilleurs de Marine continuaient leurs essais balistiques à Meppen en utilisant la pièce d'étude prototype Krupp de 35,5 cm montée sur un affût spécial permettant une élévation plus importante du canon.
Le 21 octobre, cette pièce obtint une portée de 49 km. Plus tard, elle atteindra même 62km avec des obus de 344 kg. Ces essais permirent de fixer les lois particulières de la balistique des projectiles atteignant la stratosphère avec des portées jusqu'alors inégalées ouvrant ainsi la voie à la possibilité d'effectuer des tirs à très longue portée sur l'arrière front ennemi. Il permirent d'améliorer la portée du 38cm mais débouchèrent surtout sur l'élaboration en 1918 du canon de Paris dérivé du 35cm en 35/21cm.
La stabilisation du front Ouest à la fin de l'automne 1914 et l'adoption d'une stratégie défensive face à la France afin de privilégier l'offensive contre les Russes à l'est poussèrent les Allemands au déploiement sur le front occidental des puissants canons de 38 cm sur tous les sites propices à leur utilisation.
Six affûts furent commandés en octobre 1914. ils devaient offrir un pointage vertical de 45° et un champ de tir horizontal pouvant être étendu à tous les azimuts.
La construction de six affûts spéciaux Bettungsschiessgerüst, dérivés de l'affût utilisé pour la pièce de 35,5 cm, fut entreprise à Essen afin d'employer six nouvelles pièces de 38 cm SKL/45 mises à disposition par le Reichsmarineamt car l'achèvement des cuirassés, Baden et Bayern, ne pouvait être programmé avant 1916 au plut tôt. Dans le premier semestre de l'année 1915, en comptant les deux premiers canons livrés, les armées allemandes de 1'Ouest purent ainsi prévoir l'emploi progressif de huit pièces de 38 cm SKL/45, bientôt baptisées " Langer Max " (Max le long).
Les positions initiales destinées aux six affûts Bettungsschiessgerüst furent construites en 1915 à des emplacements judicieusement choisis pour battre un maximum d'objectifs stratégiques de l'arrière front. Sur un total de dix emplacements sélectionnés, seuls huit furent finalement construits et occupés alternativement au cours des années 1915-1916 ( voir tableau ).
Les tirs débutèrent le 26 avril 1915 sur la ville de Poperinghe par une pièce très près du front à Predikboom près de Kattestraat ( position I ). Les tirs se poursuivirent deux jours plus tard par le bombardement de Dunkerque, inaugurant une très longue série des tirs de 38 cm sur les villes françaises de l'arrière front à la distance de 38000 m jugée stupéfiante pour l'époque.
La contrebatterie des " Langer Max " devint alors une priorité de l'état-major français et des plus hautes autorités politiques. Toutefois la probabilité d'atteindre à grande distance une cible de petite dimension constituée par la cuve bétonnée était très faible, d'autant plus qu'en 1915 les alliés manquaient cruellement de pièces à grande puissance. Néanmoins l'acharnement de l'Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (ALVF) et de l'aviation alliée obligea les Allemands à reculer la plupart de leurs pièces avancées laissant un certain répit aux villes françaises.
38 cm SKL/45 sur affûts Bettungsschiessgerüst
Afin d'améliorer la mobilité des pièces de 38 cm et d'éviter la complexité des travaux et la durée de construction des cuves bétonnées, une nouvelle plate-forme démontable fut alors étudiée permettant une mise en œuvre simplifiée et plus rapide du matériel. La société Krupp mit au point et fabriqua en 1916 trois exemplaires d'une plate-forme en acier dont la construction modulaire permettait le démontage facile et la multiplication des emplacements de tir. En fonction des objectifs à battre le champ de tir horizontal de la plate-forme pouvait être limité à 33° ou augmenté jusqu'à 123°. Le premier canon mis en œuvre sur cette nouvelle plate-forme fut le 35/38 cm " König Luitpold ", pièce réalisée par tubage d'un 35 cm SKL/45 en 38 cm et installée en novembre 1916 à la ferme Vaucelette d'où deux cent quarante-cinq coups furent tirés jusqu'à son repli en février 1917 lors de la bataille de la Somme.
Une deuxième plate-forme métallique reçut le canon expérimental de 35,5 cm mis en batterie à Oudant en décembre 1916 puis déplacé à Sancourt en avril 1917.
En 1917, deux plates-formes acier furent réservées pour l'utilisation des futurs "Pariser Kanone" et la troisième fut installée à Chuignes en mai 1918 avec un canon de 38 cm pour bombarder Amiens. Le matériel complet avec son tube d'artillerie saboté dû être abandonné lors de l'attaque des australiens de la IVe armée britannique le 23 août 1918.
Position de Chuignes capturé par les australiens
Schéma établi par le service de renseignement de l'artillerie française peut après la prise
de la position de Chuignes, la plate-forme n'est plus fixée sur socle en béton mais sur une base métallique démontable
En juin 1916, quatre nouveaux affûts pour pièces à grande puissance furent mis en commande chez Krupp, ils étaient très semblables aux six construits en 1916 mais leur angle maximum de tir vertical avait été porté à 55° pour permettre l'amélioration de la portée des projectiles.
Les deux premiers affûts à 55° furent envoyés dans les Flandres et les deux suivants furent réservés pour recevoir les "Pariser Kanonen".
À l'issue de la bataille de la Somme et du repli allemand en mars 1917, cinq pièces de 38 cm SKL/45 furent transférées en Belgique pour contrer la menace grandissante d'une offensive alliée dans les Flandres.
De plus la maîtrise de la côte belge constituait un des principaux gages allemands sur le front de 1'Ouest la construction de batteries côtières équipées du 38cm fut entreprise.
La batterie de côte Deutschland fut achevée au printemps 1917 et reçut trois affûts à 45° et un affût à 55° à masque blindé permettant le tir tous azimuts. Les deux premières pièces de cette batterie entrèrent en action dès le 5 juin 1917 contre des monitors anglais bombardant Ostende. Cette batterie demeura très active jusqu'au 17 octobre 1918 et constituait la batterie de côte la plus puissante du littoral belge.
La batterie Pommern, construite près de Leugenboom reçut un affût à 55° à masque blindé. Cette batterie commença ses tirs sur Dunkerque à 44 000 m de distance le 27 juin 1917 et tira plus de cinq cents coups jusqu'au 15 octobre 1918.
Ayant subi dans la Somme la puissance et la mobilité de l'ALVF française rendant difficile voire impossible l'évacuation des pièces sur affût, l'armée allemande s'orienta tardivement vers l'emploi des pièces lourdes sur voie ferrée. La construction des affûts Eisenbahn und Bettungsschiessgerüst pour canons de 38 cm SKL/45 ne fut entreprise qu'à la fin de 1917, après que la Marine ait cédé de nouvelles pièces de 38 cm du fait des retards accumulés dans la construction de ses cuirassés Sachsen et Württemberg.
Neuf pièces furent montées sur voie ferrée et entrèrent progressivement en service à partir de janvier 1918.
Cet affût pouvait être utilisé pour des tirs depuis une voie ferrée sommairement préparée, la portée étant limitée dans ce cas à 22 000 m, mais surtout ces affûts étaient conçus pour être utilisés sur des plates-formes de très petite dimension et d'une mise en œuvre discrète permettant de tirer partie de toute la puissance de la bouche à feu avec une portée de 47500 m.
Les premières plates-formes construites nécessitaient encore des travaux préparatoires importants car elles étaient bâties en béton (Betonbettung) et supportaient une plaque tournante boulonnée permettant le tir tous azimuts aux angles de tir de 55°, ces premiers modèles furent construits lors de l'hiver 1917-1918 en vue des offensives de printemps. En mai 1918, la plate-forme béton fut remplacée par un caisson démontable en acier (Bettung mit Eisenunterba) sur lequel était boulonnée la plaque tournante. La contre-offensive française du 18 juillet 1918 obligea les Allemands à évacuer in-extremis l'affût de la position du bois du Châtelet. Il ne purent cependant évacuer la plaque tournante et la plate-forme démontable sommairement sabotées qui furent capturées par le 152eme régiment d'infanterie.